Mise à jour, 8 mai 2019 : Les tas de pins on disparu des abords des chemins et des rives le long du torrent du Manival. Réduits en copeaux, ils attendent leur exploitation comme combustible de chaudières industrielles.
Le bouleversement des chemins sur les rives du Manival émeut et inquiète. Il est dû à deux grands chantiers, d’une part celui de la sécurisation du torrent [lire] et d’autre part celui de la sécurité incendie [lire]. Le premier de ces chantiers est terminé, le second est en passe de l’être. Il reste d’impressionnants tas d’arbres produits de l’éradication des pins sylvestres.
Ces tas vont-ils rester ? quand seront-ils enlevés ?
Toutes les coupes observées dans la forêt du Manival sont réalisées sous l’autorité de l’ONF dans le cadre de sa mission de gestion de la forêt publique. À la suite du premier chantier, environ 500 tonnes de pins ont été transformés en plaquettes utilisées par la Compagnie général de chauffage de Grenoble [en savoir plus]. Les coupes du second chantier auront la même destination après que le bois aura suffisamment séché, d’ici la fin 2019.
Pour le reste, la nature reprendra ses droits sous la surveillance de l’ONF qui supprimera systématiquement les repousses de pins, et plus largement assurera le débroussaillage saisonnier.